L’Allergies aux pollens est un problème de santé publique
Selon l'OMS les allergies sont classées comme la 4ème maladie la plus répandue
Les allergies sont classées par l’Organisation Mondiale de la Santé comme la quatrième maladie chronique la plus répandue dans le monde. Cela ne cesse d’augmenter notamment en France et en Europe. Alors qu’en 1970 le nombre d’allergiques était estimé à 3% sur le territoire national, on en dénombre environ 30% aujourd’hui. Des études menées à travers l’Europe prédisent que d’ici quelques années, 50% de la population sera allergique au pollen.
Le pollen a toujours existé, mais pourquoi revenons-nous toujours à ce sujet ? À cause du réchauffement climatique, les périodes de pollinisations et donc les émissions de pollens sont plus importantes. En raison de l’allongement des saisons et de l’augmentation de la température, de nombreuses espèces très allergisantes présentes dans les régions chaudes remontent vers le nord. Un autre facteur rentre en jeu : la génétique. On sait que deux personnes allergiques présentent une augmentation de 60% du risque d’avoir des enfants allergiques. Par conséquent, il semble important de se pencher sur le sort de ces millions de personnes et des générations futures.
Allergies aux pollens, un problème de santé publique majeur : Comment y remédier?
A l’heure où la re-végétalisation des villes requiert toute notre attention, la problématique de l’impact sur notre santé semble contradictoire. Il est important de trouver des solutions à ces facteurs qui contribuent à l’augmentation du nombre d’allergiques.
L’une des solutions serait d’améliorer le suivi médical. Cependant une enquête IFOP de 2018 pour l’association Asthme & Allergies a révélé que 50% des Français ne considèrent pas l’allergie comme étant une maladie. Ce phénomène contribue à la méconnaissance des patients sur leurs symptômes. Ce manque d’information limite un suivi médical nécessaire.
En France, on estime que les personnes allergiques attendent en moyenne sept ans avant d’être diagnostiquées. Pour les patients de plus de 60 ans, cette période peut aller jusqu’à 15 ans. Malheureusement, retarder le traitement augmente le risque d’aggravation des symptômes : 30 % des allergies respiratoires non traitées évoluent vers de l’asthme. Il est essentiel pour les autorités de santé de considérer les allergies aux pollens comme un enjeu de santé publique majeur.
La mauvaise reconnaissance de l’allergie en tant que maladie chronique conduit les patients ainsi que leur entourage, que ce soit personnel ou professionnel, à minimiser les symptômes. La prise en compte de l’allergie au quotidien a une incidence sur la qualité de vie à l’école ou sur le lieu de travail.
Et en ce qui concerne le diagnostic ?
Et en ce qui concerne le diagnostic ?
Les professionnels de santé recevant leurs patients allergiques manquent parfois de données polliniques pour établir un diagnostic rapide. La solution LivePollen permet d’améliorer le parcours de soins des patients concernés. En l’ayant à disposition, cela permettrait de mettre en parallèle les symptômes du patient avec les données émises par l’application.
L’allergie en France est donc un véritable problème de société pour les pouvoirs publics comme pour les médecins ainsi que pour leurs patients.
Selon le moment de l’année et le niveau de pollen émis, plusieurs stratégies sont à prendre en compte pour relever les problèmes liés à l’allergie. Ces actions peuvent, dans un premier temps, prendre la forme d’un engagement au plus près des personnes allergiques pour améliorer leur prise en charge et développer un accès à des informations variées sur l’application LivePollen.